Paris, en pleine journée de printemps,
C’est comme un de ces frais tourbillons,
Qui papillonnent au gré du vent
Entremêlant vagues d’émotions.
Ses rues délicieusement vous enivrent,
Ses monuments sans cesse vous interpellent
Et un simple jaillissement de clarté peut suffire
À couvrir d’une infinie splendeur la Belle.
On s’y promène tout en se ravissant
Des traits typiques de son visage citadin,
Qui, sans vieillir, voit passer les ans
Majestueux, puissant, un brin hautain.
Les pavés tremblent sous les pas empressés
Des gens qui fourmillent au quotidien,
Et on reconnaît aux terrasses encombrées
Que la belle saison se profile enfin.
Certains s’abandonnent sur les vertes étendues
Sillonnées ici et là par quelques amoureux
Dépeignant une scène d’un romantisme absolu
Amalgame peut-être, mais amalgame heureux.
D’autres découvrent pour une toute première,
Le charme voletant de la cité enchanteresse
Qui pénètre les âmes au fond de leur tanière,
Plus encore que le ferait une intense faiblesse.
Voici donc comment je suis bercée,
En quelques lignes gaiement assorties,
Par l’effluve poétique indiscuté,
D’une ville que j’aime, de mon Paris.
Emilie BURGAT, Editions Satinvaë, Juillet 2020